mercredi 17 août 2011

Pose du liège Parois verticales

Les panneaux de liège constituant la première couche d'isolant sont plaqués contre la paroi par des barrettes métalliques serrées contre l'isolant en vrillant une attache métallique ou un chevelu( fils de fer galvanisé torsadé)scellée dans la paroi ou en rabattant la tige de l'attache métallique et en la clouant sur le panneau à l'aide d'un clou cavalier. Il faut, en premier lieu. par un traçage judicieux et compte tenu des dimensions des panneaux utilisés. déterminer la position de ces points de fixation de façon qu'en aucun cas ces attaches ne transpercent les panneaux isolants. Ces attaches se trouveront donc sur les lignes de joints des panneaux, ce
qui a, en outre. comme avantage supplémentaire, celui de réduire de moitié le nombre d'attaches à poser, chaque attache intéressant alors la fixation de deux panneaux. Il est prévu en général quatre attaches au mètre carré. Sur les parois de grande surface et si la nature de celle-là le permet, les chevelus sont fixés à la paroi par l'intermédiaire de pointes en acier à têtes percées posées au pistolet à scellement. Pour les parois de petite surface ou lorsque la nature de la paroi ne permet pas d'utiliser cette méthode de pose (corps creux) les attaches métalliques sont alors scellées directement sur la paroi. Ces attaches posées, l'écran antivapeur
devra être mis en place. Il sera constitué par deux couches minimum d'une émulsion de bitume à froid ou d'émulsion d'asphalte ou tout autre produits similaires.
Ce produit sera, suivant sa nature, posé soit à la truelle, soit à la brosse ou encore au pistolet dans les conditions et avec la densité au mètre carré recommandées par le fabricant. Cet écran antivapeur étant réalisé et sec, les panneaux constituant la première couche d'isolation seront posés à joints croisés en enduisant la face arrière du panneau ; les chants étant «tartinés» à refus soit au mastic isolant à base d'émulsion bitumineuse ou similaire, soit au brai de pétrole bouillant chargé à la poudre de liège. Les panneaux étant mis en place contre les parois et les agrafes métalliques serrées, les joints entre panneaux sont repris avec le même produit.
La seconde couche (éventuellement les suivantes) sera ensuite posée en « tartinant » de la même façon et aux mêmes endroits les panneaux qui seront mis en place en les pressant et en les faisant glisser sur les panneaux de la première couche, les joints étant repris après avoir cloué chaque panneau sur la couche précédente à l'aide de chevilles en bois dur taillées en coin, enfoncées obliquement et à fleur. I1 est prévu de 8 à 10 chevilles par mètre carré, la longueur des chevilles étant habituellement égale à l'épaisseur de l'isolation.
Bien entendu, les panneaux constituant cette deuxième couche sont posés à joints croisés entre eux mais également à joints croisés avec les panneaux constituant la première couche.
L'isolation des parois verticales ainsi exécutée ne peut rester en l'état, il est indispensable de la protéger contre les chocs à l'aide d'un revêtement approprié. Celui-ci peut être réalisé à l'aide
d'un enduit ciment de 20 mm d'épaisseur armé par un grillage à grandes mailles solidement crampillonné sur le liège. Cet enduit peut se présenter « taloché fin » ou « lissé ». il peut recevoir en sus une peinture perméable à la vapeur d'eau. Le revêtement de protection peut également être constitué par un carrelage en faïence pour les chambres à température positive ou en carreaux de grès émaillé dans les chambres à température négative, carrelages ou enduits sont raccordés aux autres parois et au sol par des gorges ou arrondis conformément
aux règlements sanitaires en vigueur.

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